Résumé:
La légende arthurienne vue de l'autre côté du miroir. Marion Zimmer Bradley donne un souffle nouveau à ces récits qui ont inspiré tant d'auteurs. Elle se focalise sur le point de vue des dames. Si Arthur, Merlin, Lancelot et consorts sont toujours à leur place, c'est par le regard d'Ygerne, de Viviane, de Guenièvre et surtout de Morgane, la fée, que l'on revit cette légende. De plus, face à l'émergence de la religion chrétienne, elle oppose les croyances ancestrales. Une anti-légende arthurienne ? Non, car l'histoire reste l'histoire, et les nombreuses intrigues de coeur et de cour, sur fond de lutte d'influence religieuse, mènent inéluctablement à la mort d'Arthur, à la fin de l'âge des légendes et à la victoire du Christ sur la Grande Déesse. Un point de vue divergent, riche en émotion et en sensualité.
Mon avis:
Les légendes
arthuriennes sont des récits que j’aime beaucoup ! En deuxième année à
l’université nous avons même eu la chance d’avoir quelques cours que le début
de ces légendes et c’était vraiment géniale ! J’ai entendu parlé pour la
première fois de cette saga par Margaud Liseuse sur sa chaîne et directement
j’ai eu envie de commencer. Cependant après avoir lu 150 pages, je n’arrivais
pas à me mettre dedans j’ai donc décidé de l’abandonner. Après un an et à
l’occasion du Pumpkin Autumn Challenge, je m’y suis remise, je l’ai recommencé
depuis le début et là je l’ai trouvé super !
Ce roman
raconte donc le mythe d’Arthur et des chevaliers de la table rond du point de
vue des femmes qui généralement ne sont mises en avant dans les histoires
traditionnelles. Ici on suit essentiellement les vies de Ygerne, Morgane et
Guenièvre, avec surtout les sentiments qu’elles éprouvent face aux événements qu’elles ont du mal à contrôler.
Il est aussi
beaucoup question de la religion dans ce livre, en effet le contexte est celui
où la religion chrétienne prend la pas sur les religions païennes en place
depuis des centaines d’années. Arthur est au cœur bien sûr de ces querelles lui
qui a l’appui de Rome mais dont les pouvoirs viennent de ces religions
ancestrales comme son épée. Il doit régner sur une population qui ont plusieurs
religion il ne peut donc en choisir une. Dans ce dilemme les femmes viennent
prendre parti, Morgane bien sûr est une prêtresse d’Avalon est la représentante
parfaite de ce peuple pleins de mythes et des croyances diverses. Guenièvre
elle est la championne de la chrétienté avec une vision très tranchée, pour
elle il ne peut y avoir qu’une seule religion et tous ses malheurs sont dû au
fait que son mari ne soutient pas entièrement son Dieu. De plus, son attirance
pour Lancelot fils de la Dame du lac est encore plus complexe de ce point de
vue.
J’ai
vraiment beaucoup aimé l’univers de ce livre, pleins de magie, cependant si je
l’ai abandonné une fois c’est essentiellement dû à l’écriture qui selon
beaucoup d’avis que j’ai lu est dû à la traduction. Ce qui est vraiment dommage
est qu’elle date un peu, elle est de 1986, et le roman a été plusieurs fois
réédité, je pense donc qu’une nouvelle traduction ne ferait pas de mal.
J’ai hâte de
lire le tome 2 car le premier m’a laissé sur ma faim.